ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE ■ 26 ans & née le 13 avril
STATUT ■ En couple ou disons-le relation chaotique avec Aaron R. Chadwick
NATIONALITÉ ■ Est née à Denver aux Étas-Unis mais elle est d'origine écossaise
MÉTIER/ÉTUDES ■ Études en art et diplômée d'une technique policière.
ORIENTATION SEXUELLE ■ Écrire ici.
GROUPE ■ Écrire ici.
QUE PENSES-TU DES GENS EN UNIFORME OU/ QUEL EFFET TE FAIT DE PORTER L'UNIFORME ? ■ Pour être franche , je trouve ça vraiment inconfortable. Ça ne me plait jamais d'enfiler tout l'uniforme à chaque jour de travail et même si on dit qu'on finit par s'habituer, dans mon cas ce n'est jamais arrivé. J'ai du mal à courir avec mes souliers et mes pantalons me donne une démarche de garçon manqué vraiment horrible. Pour certaines de mes collègues , l'uniforme les grossit , dans mon cas c'est le contraire et ce n'est pas plus avantageux je dois dire. Je parais toute maigrichonne , toute fragile dans mon habit et si pour d'autre ça avantage leurs formes, moi ça handicape littéralement. Je n'ai plus aucunes formes du tout. Avec une allure pareille , c'est assez dur d'être crédible devant les criminels qui font mon double. C'est toujours à moi qu'on s'en prend en premier parce que j'ai l'air du cure-dent de service. Même si ça m'emmerde royalement de porter cet habit , je ne m'en plaint jamais .... Parce que j'ai vu celui que les pompiers porte et il est cent fois pire que le nôtre. Il y a certain de mes collègues qui sont fières d'attacher cette chemise de police ou encore de porte une arme ..... Moi ça ne me fait aucun effet. Quand je les vois brandir fièrement leur arme à feu , moi dans ma tête , je ne vois que des gamins qui jouent aux cow boy.
PARLES-NOUS D'UN MOMENT MARQUANT DE TA VIE / PARLES-NOUS DE L'INTERVENTION QUI T'AS LE PLUS MARQUÉ ? ■
C'était il y a peut-être un an , on étais en septembre. Une femme est entrée au poste en panique pour nous avertir qu'elle avait besoin de protection. Cette femme je la connaissais , c'était Anna , celle qui habitait au coin de la rue. Elle nous disait qu'elle s'était disputée avec son mari hier soir et qu'elle craignait pour sa vie , à elle et ses enfants. On lui a demandé si elle possédait des preuves concrètes de menaces qu'il aurait pu lui faire et elle avait que non mais que c'était sérieux. On a pris sa déposition en compte mais le chef lui répondit qu'on ne pouvait rien faire pour elle sans preuve. J'étais témoin de cette scène et je ne savais pas où me placer. Je savais que le mari d'Anna était violent avec elle et que je l'avais déjà vu avec des bleus mais je ne croyais pas vraiment qu'il irait jusqu'à la tuer mais il pourrait la blesser , elle et les enfants. Lorsqu'Anna quitta le poste , je suis allée voir mon patron , marchant derrière lui pour l'avertir que le cas pouvait être sérieux mais il n'avais rien voulu entendre. Il me disait que si cette femme était victime de violence conjugale, qu'elle n'avait qu'à aller voir des organisations dans ce cadre et que la police avait beaucoup de choses à se soucier pour de simples "inquiétudes" d'une femme. Il était vrai que mon patron avait vu toute sortes de cas et qu'il n'était pas rare qu'on fasse appel à la police juste pour attirer l'attention. La semaine suivante, alors que je terminais mon chiffre de travail et que je rentrais chez moi , j'ai vu des voitures de police stationnés devant la maison d'Anna. Je me gara tout près et décida d'aller jeter un oeil. On m'informa alors que la mère de famille avait été assassinée ainsi que sa petite fille de 3 ans et son garçon de sept ans était désormais entre la vie et la mort. Son meurtrier lui , s'était suicidé par la suite. Tommy n'a pas passé la nuit , il a succombé à ses blessures. Cette nouvelle m'a profondément marquée et depuis , je demeure extrêmement attentive lorsque des plaintes de menaces sont faites. Il n'est pas rare que j'aille jeter un oeil hors de mes heures de travail pour examiner le cas. Un autre incident du genre me serait insupportable.

Je suis née à Denvers aux Étas-Unis mais je n'y suis pas restée très longtemps. Quelques années de mon enfance aux Étas-Unis , passant mes étés en Écosse avec ma soeur pour aller voir mes grand-parents. J'adore voyager mais en titre de vacances non. Rester dans un endroit inconnu trop longtemps en sachant que je vais retourner chez moi ensuite, il n'y a rien de pire selon moi. Dans mon enfance je n'ai jamais vraiment appréciée l'Écosse, je détestais y aller. J'étais la petite rabat-joie , une chance que Vicky était là pour me changer les idées et pour me proposer de faire tout et n'importe quoi. Je n'aimais pas sortir non plus , j'étais la petite fille ennuyante qui restait à l'intérieur pour lire ou colorier. Je me souviens ..... Qu'un jour j'étais sortie dehors avec Vicky pour jouer à la balle velcro , nous sommes allées jouée près du lac. À un moment , Vicky avait lancée la balle trop fort et celle-ci alla plus loin , près des pierres qui longeait le lac. Je me dirigea vers celle-ci entendant la voix de ma soeur qui me criait de ne pas trop m'approcher de l'eau. Je pris le ballon dans mes mains comme prévu mais c'est alors qu'une grenouille attira mon attention. Je demanda à ma soeur d'attendre quelques secondes et entreprit le défi d'attraper cette petite bête. J'étais convaincue qu'Alexa la trouverais belle et que nous pourrions supplier ma grand-mère de la garder ensuite. Nous n'allions pas souvent en camping alors je n,avais pas souvent vu des grenouilles dans ma vie , du coup , j'étais toute impressionnée. Je n'avais que cinq ans et je courais derrière l'animal qui lui faisait plusieurs bonds. Son dernier atterrissage fut sur une petite pierre qui longeait le lac près des grandes autres. Après quelques secondes d'hésitation je m'y risqua , ma détermination étant plus grande que ma raison. L'inévitable arriva , mon pied toucha une pierre qui n'étais pas solide et qui céda. Je bascula et tomba à l'eau. Ma grand-mère m'avais bien prévenue et ma soeur aussi mais moi , je ne faisait qu'à ma tête et c'est toujours ça d'ailleurs .... Je sentis une petite main agripper ma veste , perchée contre les rebords, Alexa me hissait hors de l'eau et me tirait jusqu'à l'herbe. Elle n'avait pas pris la fuite pour aller chercher mes grand-parents non , elle avait fait face à la situation sans perdre de temps et elle m'avait sortit de là. Ce jour fut très important dans ma vie car c'est ce qui explique clairement ce qui se passera pour les années à venir. Vicky était l'ainée , moi la cadette. J'étais une enfant gatée , surprotégée et constamment encadrée tandis que ma soeur elle , apprenait à se débrouiller et se faisait mettre des responsabilités sur les épaules. Vicky prend les devants, elle a toujours été très débrouillarde. Déjà toute petite , elle n'avait pas peur d'aller à l'école à pied , elle savait où elle allait et n'avait jamais peur de se perdre , même si c'était la première fois qu'elle faisait le trajet. Elle savait s'arrêter et demander son chemin. Mes parents ne craignait pas de partir chez des amis le soir et de me faire garder par ma soeur ainée , même si elle n'avait que douze ans. Vicky me préparait le souper sans problème et connaissait tous les numéros de cellulaire de mes parents ou des urgences par coeur au cas où il y aurait quoi que ce soit , d'ailleurs , elle n'hésitait pas non plus à demander à notre voisine si elle avait besoin d'aide. Nous avons déménagés à Vancouver un peu avant que ma soeur ne parte à l'université. Lorsque Vicky est partie en appartement quelques années plus tard , pour moi c'était comme si mon armure venait de s'envoler. Je n'étais pas une enfant sage je dois vous l'avouer , ayant toujours été pardonnée , toujours gâtée, rien ne m'empêchais de faire des bêtises et d'ailleurs aussi , ma soeur me couvrait la plupart du temps. Lors de mon adolescence , lorsque mes parents m'ont cru chez une gentille amie d'école , Vicky m'a trouvée dans un bar à fumer avec des hommes beaucoup plus vieux que moi. Elle aurait pu aller leur dire et les laisser me punir et me crier dessus mais non , elle n'avait rien dit. Elle m'a prit par le bras et m'a emmenée avec elle loin de cet endroit. Lorsque j'ai appris que je recalais un de mes cours , j'ai passée la nuit à pleurer mais Alexa est venue me voir et m'a proposée de m'aider dans mes devoirs et dans mes études. Un autre exemple encore ? Pourquoi pas. À mes 18 ans j'ai déjà cru que j'étais enceinte et j'ai demandée conseil à ma soeur , la suppliant de ne rien dire à mes parents et vous savez quoi ? Elle m'a promis de ne rien dire. Elle m'a l'a jurée sur le petit doigt .... Ça c'est notre code à nous , nous tendons le mineur et le croisons avec l'autre pour sceller cette promesse indestructible. C'est ridicule , nous faisions ça lorsque nous étions fillettes mais encore aujourd'hui c'est resté , nous le faisons encore. C'est comme ça que ça se passe , Vicky qui me sauve toujours des pires situations. Mes premières études au collège , je les ai fait en art. J'étais une véritable artiste mais ce que je préférais , c'est la peinture surtout. J'ai tendance à peindre quelques paysages tristes et de couleurs ternes , c'est ma marque de commerce , mais lorsque je ne me sens pas bien et que je peins pour me défouler , la tristesse se transforme en colère et la colère deviens du sadisme. Dès lors , le saule pleurer , triste et seule , perché sur le haut d'une colline devient de la braise enflammée qui vogue par le vent dans un ciel grisâtre et un vent terrible qui donne l'impression que le pauvre arbre meurtri nous supplie de l'achever. Mis à part la peinture , j’excelle dans le fusain aussi. D'ailleurs mon grand projet de toujours est une très grande feuille de papier où j'ai débuté la représentation d'un corbeau qui verse une larme qui coule dans une flaque d'eau au sol. Dans cette flaque se déchaine une mer infernale. Je ne l'ai jamais terminé , c'est très long à faire mais un jour j'y arriverai peut-être. Vicky m'encourageait beaucoup dans ce que je faisais , d'ailleurs elle possède de mes toiles dans son appartement et elle venais avec moi lorsque je les vendais aux enchères de la foire agricole. Elle me donnait son avis sur mes nouveaux projets et parfois elle proposait mon travail à quelques-uns de ses amis. Moi dans ma tête c'était officiel, c'est ce que je voulais faire pour le restant de mes jours et d'ailleurs , une galeriste Dona Lallonde m'a proposer une place. J'étais folle de joie , c'était la plus belle nouvelle de toute ma vie mais vous le savez bien .... Aujourd'hui je suis policière , que s'est-il donc passé ? Mon père Robert travaille dans l'armé , il est un homme très droit et il a toujours souhaité le mieux pour Vicky et moi. Pourtant il me connais bien , moi et ma tête en l'air , moi l'adolescente qui fait beaucoup de bêtises. Il n'a pas cru bon de faire confiance à mes choix , étant complètement persuadé que je ne savais pas ce qui étais le mieux pour moi. Agissant en père protecteur , il m'a crié dessus comme jamais. Si autrefois je me sauvais de mes punitions , ce coup-ci , j'y suis sérieusement passée. Il a déchiré ma lettre d'admission devant mes yeux en me traitant d'écervelée. Il m'a demandé de regarder ma soeur et de suivre son exemple. J'ai été blessée ce soir-là et j'ai beaucoup réfléchit. Il fallait que je prenne une décision et j'ai pris la pire d'entre toute , par amour pour mon père , j'ai suivis son conseil. Je ne l'ai pourtant pas écouté comme il l'aurait souhaité , je le réalise aujourd'hui. Lui il voulait que je suive l'exemple de Vicky mais moi , j'ai suivis son exemple à lui. Il était dans l'armé , alors moi je suis partis faire une technique policière , un travail sérieux et vrai comme il l'aurait souhaité. La première grosse déception que je lui ai causé. J'ai abandonné la plus belle passion de toute ma vie et pourtant ... Il était toujours déçu. Entre moi et lui , ce ne sera plus jamais comme avant et le point de non-retour je l'ai traversé lorsque je me suis fait avortée à mes 24 ans. J'étais tombée enceinte d'Aaron et je ne lui ai jamais dit mais dans un moment de faiblesse et de tourment , j'en ai parlé avec ma famille qui eux , malgré que ça vienne d'Aaron , m'ont vivement encouragée à le garder. Mes parents ont toujours voulu des petits enfants et bien que ce soit arrivé trop vite pour moi , ils étaient prêt à m'aider et à m'encourager dans ce chemin mais non , je me suis fait avortée , ce n'était pas pour moi , ce n'était pas le moment. Depuis ce temps-là , nous vivons une situation plutôt froide moi et lui et ça n'a pas changé. C'est là ma plus grande douleur , le regard qu'il jette quand il me voit aujourd'hui , comme s'il était déçu d'avoir tant espéré pour cette petite fille qui jadis , avait tant d'avenir. Et moi je suis là , à toujours espérer voir ce regard changer , revoir cette parcelle dans ces yeux qui me dit qu'il n'a pas oublié tous ces beaux souvenirs , toutes ces belles images de cette petite fille qu'il serrait autrefois. J'espère toujours qu'il comprenne que je suis toujours Zoey malgré tout et que j'aimerais plus que tout qu'il me raconte encore une fois , une toute petite fois cette anecdote de pêche entre lui et mon oncle. Il me tourne le dos , je suis une étrangère pour lui aujourd'hui sans que je ne comprenne tout à fait où est ma véritable faute. Ma mère quant à elle est adorable , difficile de ne pas tomber sous son charme, elle me gâte toujours autant , Vicky et moi. Elle ne se lasse jamais de nous parler et nous téléphonerait jour et nuit si elle ne se retenait pas. Pour ma mère Diane , les soupers de famille sont très important , elle est dans son idéologie américaine de petite famille parfaite et unie , elle a toujours été comme ça. Je sais que quoi que je fasse , elle m'ouvrira toujours les bras. Diane tente toujours de se montrer compréhensive avec mes décisions et d'ailleurs , c'est pourquoi elle se force pour être aimable avec Aaron même si je sais qu'elle le déteste. Toute ma famille déteste Aaron et l'a toujours détesté , ils s'attendent surement à ce que je me trouve quelqu'un d'aussi sage et poli que Christopher , le petit ami de ma soeur mais non. À chaque fois que je les vois juger Aaron , je me retiens de leur dire ce dicton : « Qui se ressemble s'assemble » , ma mère ferais un arrêt cardiaque de me voir me comparer à lui. Pourtant , il faudra bien un jour qu'elle se rende à l'évidence que je ne suis pas très sage non plus et c'est devenu pire depuis que je l'ai rencontré lors de mes études. Il n'est pas celui vers qui on se dirige la première fois. Il est froid , dans son coin , silencieux. Je me souviens du premier jour où je l'ai vu , j'étais avec des amis et je sortais de l'école pour me diriger vers le stationnement. Le copain de mon amie Emma s'est excusé auprès de nous pour aller voir un grand type plus loin à qui il devait parler. Nous nous sommes questionnées toutes les deux à savoir , qui était cet homme plus loin ? Emma m'a dit qu'il n'avait pas l'air sympathique et qu'elle irait lui parler que s'il le fallait vraiment. Moi , je l'observais curieusement , va savoir pourquoi il m'avait toujours fascinée , du début à la fin. Je n'ai rien dit à Emma pour ne pas qu'elle s'affole. Quand il m'a regardée, je lui ai souris un peu sans m'en rendre compte avant de feindre l'indifférence. Nous nous sommes recroisés quelques jours plus tard dans un couloir , je lui ai souris pour la peine encore une fois et quand je le voyais de loin , je l'observais curieusement me fichant complètement qu'il me voit le regarder ou non. Et puis , c'est à une soirée entre amis que je lui ai parlé pour la première fois. Je n'ai rien dit de très pertinent parce qu'en fait j'étais saoule comme une cloche et puis j'ai couché avec lui. Je n'ai jamais cherchée à savoir s'il m'avait fait des avances ou non , tout ce que je savais c'est que moi , il m'attirait beaucoup. Nous nous sommes recroisés dans d'autre sorties entre amis , dans des bars et tout le tralala et ça finissait toujours de la même façon, je me réveillais à coté de lui le lendemain matin et c'était un de ces précieux moments où nous pouvions avoir de véritables conversations où nous avions toute notre tête. Ça a continué comme ça , dans un sens et dans l'autre jusqu'à mon avortement à mes 24 ans. Mes parents m'avaient déjà vu avec lui plusieurs fois mais je ne leur ai jamais vraiment avoué qu'il n'y avait rien d'officiel entre nous. Ce n'était pas l'instabilité entre moi et Aaron qui m'a poussée à ce geste , j'aurais été prête à être mère monoparentale si vraiment je l'aurais voulu mais non .... Je suis pas fan des enfants , je m'entends bien avec eux mais ils ne me fascine pas vraiment. Et j'ai repris ma vie normale , comme s'il ne s'était rien passé enfin ..... Un second soir avec Aaron , alors qu'il glissait ses mains sous mon chandail , j'ai eu un malaise et je lui ai dit que ce n'était pas le bon soir , que je ne me sentais pas bien. Je lui ai avoué ce qui se tramait mais je ne lui ai pas tout à fait tout dit. J'ai dit que j'étais tombée enceinte et que j'ai fait une fausse couche tout simplement. Sans savoir pourquoi , la honte s'était emparée de moi lorsque j'avais voulu lui dire que je m'étais fais avortée alors j'ai mentis et j'ai bien fait je crois car après une longue conversation nous nous sommes mis officiellement ensemble. Le lendemain , rien ne changeait entre nous , ce n'était qu'un titre qu'on se donnait sauf peut-être le fait qu'on allait pas voir ailleurs mais ça ne faisait pas vraiment changement non plus. Enfin .... Si les choses ne changeaient pas coté coeur , elles évoluaient coté monétaire. Tout a commencé lorsque Aaron est revenu avec une nouvelle voiture , une très belle voiture ..... Je savais que nous n'avions aucun problème avec nos finances mais nous n'étions pas riches non plus. J'ai eu des doutes et lorsque je lui ai demandé comment il a pu se payer ça , il m'a sourit et m'a répondu : " L'important c'est que je l'ai , t'est pas contente de la nouvelle voiture ? Arrête de chialer sinon je la retourne , c'est ce que tu veux ? ". J'étais toujours sceptique mais je n'ai rien dit à ce sujet. Puis ce fut ces sorties au casino , ces heures supplémentaires qu'il devait faire de plus en plus et finalement mon sens du doute avait cogné dans ma tête pour me demander ce que j'attendais pour agir. Je me suis mise à questionner ses collègues pour savoir si Aaron était au travail , je surveillais tout ce qu'il faisait et je lui posais énormément de questions jusqu'à ce qu'une grande dispute n'éclate et que dans sa colère il ne se décide à tout m'avouer. Aaron faisait des saisi de drogues illégales et la revendait ensuite ...... J'étais bouleversée, à vrai dire , je voulais prendre la porte et appeler la police mais non , je ne l'ai pas fait. Je suis restée là , toute nerveuse à le regarder sans pouvoir dire quoi que ce soit. Il me disait que c'était pourtant évident , la bagnole , l'argent ..... Et que pourtant ça m'avais plu tout ce fric et il avait raison. Oui ça me plaisait beaucoup. J'ai préféré demeurer silencieuse ce soir-là et ne rien ajouter. Les semaines ont passés où je préférait ne rien dire quand je le voyais rentrer tard ou acheter de nouveaux trucs couteux. Je savais d'où provenait l'argent mais je ne voulais pas y penser. Et finalement un soir , alors que nous revenions de chez mes parents , il m'avisa que nous devions faire un détour d'abord. Au départ j'étais demeurée sceptique mais avec l'air sérieux qu'il prenait, j'ai compris. Je n'ai rien dis de tous le trajet. Lorsqu'il gara la voiture , je préféra rester à l'intérieur et attendre qu'il ne revienne mais je dois avouer que c'était long. Je décida de sortir du véhicule et aller voir ce qui se passait , je n'aimais pas ça, la situation et tout, je préféra emmener mon fusil que je gardais toujours dans le coffre à gant et à vrai dire il m'avais bien servit car en entrant dans l'entrepôt , je pus voir un type qui discutait assez violemment avec Aaron en arrivant jusqu'à le menacer avec son flingue. Aaron paraissait très calme à vrai dire et parlait lentement à l'homme. Je savais qu'il gérait la situation mais va savoir , moi , dans ma nervosité , je dégaina mon arme et menaça l'homme en lui disant de foutre le camp. Je n'étais pas une héroïne , à vrai dire , mon geste aurait pu empirer la situation mais fort heureusement , l'adversaire d'Aaron n'avait fait que partir. Je vins vers le grand blond et je lui proposa mon aide pour charger le camion avec la drogue. Je fus soulagée qu'il n'ai rien dit pour me contredire ce jour-là. Et voilà comment j'ai fais mon entrée dans le trafic de la drogue. Je l'ai suivis au début , comme ça que lorsqu'il devait faire un détour mais je m'intégra réellement dans le projet le jour où j'ai compris que j'étais devenue policière pour rien. Je m'étais disputée avec mon père car je lui avais demandé pourquoi il m'ignorait. Complètement révoltée , je me suis mise à haïr mon emploi et ainsi , le trafic de drogue représentait une sorte de vengeance. Un jour , mon partenaire Jake nous a surpris , moi et Aaron dans notre délit , j'ignore comment il a fait pour savoir où j'étais mais il a finit par tout découvrir. J'ai eu peur un moment qu'il me dénonce mais j'ai finis par le convaincre de ne rien dire et mieux encore, de me suivre ..... Et il l'a fait. Jake avait la belle qualité de toujours me supporter peu importe les conneries dans lesquelles je m'embarquais. Les choses allaient tellement bien après ça. Évidemment c'est stressant avec les risques et tout ,mais quand on voit le fric qui arrive ..... Les doutes s'envolent. Je ne me sens pas toujours bien dans cette idée je vous l'avoue ,mais quand cela me tourmente , je me paie une tournée à Vegas avec Jake où nous flambons tout notre argent sale , comme pour se donner l'impression qu'on se libérait de cette mauvaise affaire et puis ça passe .... Par contre , dernièrement ça passe un peu moins bien depuis que ma soeur a découvert également notre trafic. Je sais qu'elle n'osera jamais me dénoncer , elle tient trop à moi pour me voir derrière les barreaux ,mais je ne sais plus quoi lui dire pour la rassure, pour qu'elle arrête de s'inquiéter pour moi à ce sujet. Et puis , il y a Jake aussi qui deviens nerveux avec tout ça , il a peur , il a très peur qu'Amber ne finisse par tout dévoiler. Il faut que je fasse quelque chose pour arrêter tout ça , autrement les gens que j'aime finiront par me tourner le dos .....

Je ne suis pas si grande que ça , je vous l'avoue mais ça ne parait pas toujours enfin .... Sauf lorsque Aaron se tient à coté de moi , lui qui a une taille de géant. Je ne mange pas beaucoup , très peu à vrai dire et justement , je fais beaucoup de sport ce qui me donne une taille squelettique. Je ne suis pas une femme très bien faite comme on dirais , non , ma silhouette n'a rien de gracieuse , c'est un fait. Mes cheveux sont blonds et l'ont toujours été. Je n'opte pas pour la teinture , je ne vais déjà pas souvent chez le coiffeur alors penser à la teinture c'est un miracle, ça peut arriver mais pas souvent. Je me maquille c'est vrai , je reste une femme quand même , mais ayant un iris particulier , les couleurs de fard à paupière ont toujours été un grand défi pour moi. En effet j'ai les yeux vairons ce qui veut dire que je possède un oeil brun et un oeil bleu. Certaine personne trouve cela joli , d'autre très déstabilisant ,mais moi personnellement , pour avoir vécu avec toute ma vie , je m'en fou carrément. L'expression des gens qui voit le phénomène pour la toute première fois n'est plus un secret pour moi. Sinon j'ai au moins la qualité de savoir comment m'habiller. Si l'uniforme de police me donne des allures de garçons manqués, je me rattrape lorsque j'enfile mes vêtements ordinaires. Je fais très attention à ce que je porte en général ,mais il m'arrive parfois comme tout le monde de me dépêcher et d'enfiler un jeans et un T-shirt à la hâte. À la base je suis hétéro mais bon , il m'est arrivée , après de nombreux verres , d'embrasser passionnément une femme. Je le referais peut-être un jour , si on me lance un défi ou pour du fric. Pour vous dire franchement , je n'ai aucune limite. Autrefois je croyais être une petite fille sage et réservée ,mais vers la fin de mon adolescence , je me suis rendu compte que je suis très loin d'être ce que je projette. Je suis prête à n'importe quoi quand l'enjeu en vaut la chandelle et même que j'arrive à m'étonner moi-même. Dans la vie je mens à tout le monde , même à moi-même. Je donne toujours l'impression de savoir ce que je fais , ce que je dis mais c'est faux. Je suis une personne instable qui n'est sûre de rien et qui se cherche atrocement. La preuve , je supporte un emploi qui me parait comme un véritable fardeau , je sors avec un homme depuis deux ans sans pouvoir dire que nous sommes restés ensemble plus de deux semaines sans se lancer des menaces et pour finir , je suis incapable de faire face au malentendu qui s'est installé entre moi et mon père. Je suis totalement perdue et complètement aveugle devant la détresse qui se dégage de moi. Mais je suis une bonne menteuse , quand on parle de moi , on me désigne comme étant une femme sérieuse , réaliste , rationnelle ,sûre de moi et fêtarde. Mon dieu , si seulement les gens savait à quel point j'ai un caractère de merde , ils me fuiraient comme la peste. Je change toujours d'idée et quand je suis en rogne , je suis maitre dans le dicton : péter un câble. Je deviens violente et n'hésite jamais à lancer ce que je trouve contre les murs. Peut-être ai-je été une personne stable dans un moment de ma vie mais présentement , cela ressemble à cela. Je suis une personne incroyablement chaotique à qui tout peut arriver et qui semblera aux yeux du monde comme quelque chose de tout à fait normal.