ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE ■ 21 ans, 5 avril 1989 à Vancouver
STATUT ■ Célibataire
NATIONALITÉ ■ Canadienne
MÉTIER/ÉTUDES ■ Ambulancière
ORIENTATION SEXUELLE ■ Hétérosexuelle
GROUPE ■ Area 2
QUE PENSES-TU DES GENS EN UNIFORME OU/ QUEL EFFET TE FAIT DE PORTER L'UNIFORME ? ■

Les gens en uniforme? Vous voulez sûrement parler des pompiers? Si cela ne tenait qu'à moi je n'en ferais qu'une bouchée. Non plus sérieusement, j'adore les voir. En plus, pour la plupart sa leur va à merveille. C'est toujours un bon moment lorsque je les vois. Par contre, moi, j'ai horreur de porter un uniforme. Celui que je dois me coltiner lorsqu'il y a une intervention, je suis obligée de le porter. Et encore si on peut appelé cela un uniforme car c'est juste une blouse blanche. N'empêche que j'aimerais bien, un jour, mettre un uniforme comme ces combattants du feu. Juste pour voir l'effet que cela fait et juste histoire de me sentir utile.

PARLES-NOUS D'UN MOMENT MARQUANT DE TA VIE / PARLES-NOUS DE L'INTERVENTION QUI T'AS LE PLUS MARQUÉ ? ■

Le moment le plus marquant de ma vie est sans aucuns doute la mort de ma mère. Ce jour-là sa aurait dût être un jour ordinaire. Moi, j'allais encore au collège à l'époque, j'avais 14 ans. Ma mère allait à son boulot. Ce jour-là, elle était en déplacement. Ne voulant pas payer un billet de train pour faire cinquante kilomètres, je me souviens qu'elle avait pris sa voiture. L'aller se passa bien. Elle fit sa journée comme tous le monde. Au moment de repartir, sur la route, elle eût un accident. Une voiture qui venait d'en face avait percuter celle de ma mère. Je me souviens que ce sont les médecins qui m'ont appeler en me disant que ma mère avait eût un accident de voiture. D'après eux, elle allait s'en sortir. C'est ce qu'ils ont pas arrêter de me dire. Ils m'ont donner le nom de l'hôpital où serait son point de chute. Le temps que j'arrive et elle était morte. Les médecins ont essayés de me rassurer en me disant qu'il pouvait faire quelque chose. Mon père arriva quelques minutes après moi. J'en voulu beaucoup aux médecins de ne pas avoir put la sauver. J'ai toujours cru qu'ils n'avaient pas fait leur maximum mais maintenant que je j'exerce à un peu près le même métier qu'eux, je comprend tous les efforts qu'ils font.

Je suis le né le 5 avril 1989 à Vancouver. Je n'es jamais quitter cette ville. Issue d'un père espagnol et d'une mère canadienne, j'ai donc appris à parler aussi bien l'anglais que l'espagnol. Mon père était un comptable dans une entreprise, rien de bien extravagant. Ma mère quant à elle était une femme d'affaire. Elle voyageai tous le temps au quatre coins du monde et se pliait en quatre pour que mon père et moi soyons heureux. Je l'ai toujours admiré. Je faisais absolument tous pour la rendre heureuse. Niveau scolarité, j'ai toujours eût de bonnes notes. Mon entrée au collège fut pourtant assez difficile. J'avais mes amis mais je ne me sentais pas à mon aise. J'avais des bonnes notes mais à chaque fois que j'avais une mauvaise notes les professeurs le remarquaient et sa avait le don de m'exaspérer. Ma dernière année de collège fut sans doute la meilleure pour moi. J'ai commencer à aller à des soirées plus ou moins arrosé et j'ai réussit à me faire un nom. Tous le monde me connaissait. Malgré ma popularité grandissante, je n'en jouais pas. Puis, grâce ou à cause de cela, j'ai eût ma première histoire de coeur. Il était dans la même claasse que moi et habitait à 500 mètres de chez moi. Il était gentil et drôle. S'était un peu le mec parfait. Mais j'ai vite déchanté. Nous sommes rester huit mois ensemble. Au bout de deux ou trois mois, il commençait à aller voir ailleurs. Je ne l'ai pas quitter parce que je l'aimais. Plus le temps avançait, plus j'en avais marre. Un jour, au bout de huit mois certes, je lui ai dis que s'était finis entre nous. J'ai pleuré et j'ai continué de l'amer malgré ce que les gens me disait. "Il n'en vaut pas la peine", "Un de perdu, dix de retrouvés" étaient les phrases que j'entendais le plus. Moi sa ne m'aidait à tenir le coup. J'entrais enfin au lycée. Je voulais tourner la page et l'oublier mais il n'y avait rien à faire. Un an passa. Je faisais ma vie de mon côté. Entre temps il y eût la mort de ma mère ce que je vécu plutôt mal mais je ne laissais rien paraître. J'obtins mon diplôme haut la main puis je partis me chercher un petit boulot. Je ne voulais pas aller plus loin dans les études car j'avais déjà en tête le métier que je voulais faire. Quelques mois plus tard, je décrochai un boulot d'ambulancière. Il n'y a pas énormément de fille je dois bien l'avouer mais c'est un métier qui me plaît. Je fais toujours en sorte de sauver les gens car je connais trop la douleur que cela procure de perdre un proche.

Je ne vais pas vous mentir, je suis plutôt jolie. Ce que je veux dire par là, c'est que je plais à la gente masculine. Beaucoup voudrait avoir un rendez-vous avec moi mais je refuse à chaque fois. Je suis brune (mes cheveux sont bouclés naturellement) et j'ai les yeux bleus océans. A ce qu'il paraît on peut se perdre dans mes yeux. Non mais franchement, vous avez déjà entendu des conneries aussi grosse que celle-là? Je suis de taille moyenne, je mesure 1m70 peut-être plus je n'en sais rien. En général, je suis très féminine et toujours à la mode. Je met beaucoup de robe mais je peux aussi bien porter des jean ou des short. Niveau caractère, on peut dire que je suis plutôt du genre discrète. Je n'aime pas être mise en avant. Travailleuse et déterminée, je vais au bout de ce que j’entreprends. Je ne baisse pas les bras devant les difficultés. Je suis toujours à l'écoute des autres, surtout des gens que je sauve. J'essais de les rassurer même si ce n'est pas toujours facile. Je fais passer les autres avant moi et je ne parle presque jamais de mes problèmes. J'ai du mal à faire confiance aux autres car j'ai trop peur de la trahison. Rancunière, je peux faire la tête à quelqu'un pendant des moi. Franche, je dis les choses en face. Avouez quand même que j'ai l'air plutôt facile à vivre, non?