ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE ■ 28 ans, le 18 juin à Vancouver
STATUT ■ En couple.
NATIONALITÉ ■ Canadienne
MÉTIER/ÉTUDES ■ Ambulancière pour payer les cours de médecine
ORIENTATION SEXUELLE ■ Hétérosexuelle
GROUPE ■ Area 2.
QUEL EFFET TE FAIT DE PORTER L'UNIFORME ? ■ Je suis très fière d’être ambulancière, je sais que le métier que je fais est dur, mais je sauve des vies, j’ai eu du mal à m’en rendre compte, mais parfois je me demande si je ne suis pas mieux en tant qu’ambulancière que je ne le serai en tant que médecin. C’est vrai après tout je suis là avant les autres, je n’ai que quelques secondes pour décider de ce que je dois faire, ce qui va ou ne vas pas sauver la vie d’une personne. J’admire également beaucoup mes collègues qui se battent chaque jours pour que le plus de monde possible sois sain et sauf. Et je dois avouer que je trouve les hommes en uniformes particulièrement sexy, mais bon après c'est vrai que tout dépend de l'uniforme. Même si je dois avouer que je n'aurai jamais imaginer que je trouverai l'uniforme des prisonniers aussi sexy.

PARLES-NOUS DE L'INTERVENTION QUI T'AS LE PLUS MARQUÉ ? ■ Je suppose que c’est le moment où je dois dire que j’ai vécut tellement de choses que je ne sais pas exactement quelle intervention je dois choisir ? Ok et bien allons y, j’ai eu tellement d’intervention si intense et différente les unes des autres que je ne sais pas laquelle choisir, mon boulot est tout simplement formidable ! Bon d’accord je suis sérieuse, mais c’est vrai que ce n’est pas facile de choisir une intervention. Je me souviens de pas mal de choses des carambolages, des bagarres, des chutes. Mais je crois qu’une de mes intervention m’est resté en mémoire, pas parce que j’ai sauvé des vies, mais parce que je me suis ennuyer à mourir. Avec mon coéquipier et d’autres membres de la caserne on a été choisi pour être l’équipe de secours lors d’un repas de présentation pour les futures élections présidentielles. C’est censé être un honneur, mais c’est surtout très long, je vous explique comment ça se passe. On reste des heures à attendre qu’un des invités s’étouffe avec un des petits fours et là on intervient. Est-ce utile de préciser que personnes ne c’est étouffer et qu’on à passer le temps à se raconter des blagues en regardant les différents plats passer sans avoir le droit d’y toucher ! Ce n’est peut être pas mon intervention la plus marquante, mais ça m’a marqué. Sinon je crois que mon intervention la plus marquante c’est celle que je n’ai pas encore vécut !

Certaines journées semble tellement longue qu’on à parfois l’impression qu’elle dure plus longtemps que vingt quatre heures. Vingt quatre heures, c’est si long et en même temps si court, aujourd’hui fut une de ses journées. La solution ? Un verre de vin et un bain bien chaud, voilà ce que je m’apprêtais à faire ce soir, rien de plus, rien de moins. En faites si un peu plus, en rentrant j’ai nourrit Shadow et oui il faut bien que mon bébé mange aussi. Après être reste deux minutes avec mon chien, je me suis dirigée vers la salle de bain. Ma soirée détente peut enfin commencer.

C’est donc vers la salle de bain que je me suis dirigée, j’ai fait couleur l’eau chaude qui remplissait lentement la baignoire et alluma quelques bougies à a la vanille, tandis que mon savon commençait à emplir la baignoire de bulles. Lentement je retirai mes vêtements et passa ma main sous le filet d’eau chaude. Bizarrement un vieux souvenir me revint en mémoire, c’était il y a environ deux ans, à cette époque je sortais avec un policier du nom de Bryan. A cette époque tout aller bien entre nous.



La maison était rempli de cartons, nous venions à peine d’emménager, cela faisait un an qu’on passer plus de temps l’un chez l’autre, alors nous avions décidé de vivre ensemble, d’avoir notre petit chez nous. Et tout aurait put être merveilleux si le robinet de la cuisine n’avait pas une fuite. Bryan n’avait pas voulu appeler de plombier, il était l’homme de la maison et pouvait s’en charger seule. Moi j’étais installer sur la table, mes jambes se balançait lentement dans le vide, pendant que je le regardais en souriant Bryan s’escrimait à essayer de réparer la fuite, avant de certainement devoir appeler les vrai pros. Et c’était à croire que j’avais raison, en une minute le calme apparent de la maison se transforma en tempête, Bryan avait desserré la vanne au lieu de l’a resserré et toute l’eau coulait maintenant sur lui. Il avait voulu se relever, mais avait était trop rapide et c’était cogner la tête.

Bryan : Putain, mais c’est pas possible !

Carissa : Tiens, il est nouveau celui là, j’le connaissais pas.

Je me laissai tomber à côté de lui, et m’installa à califourchon sur lui. J’examinais son crâne et avec tendresse je déposai un léger baiser sur la bosse qui commençait à se former. Mes lèvres courir le long de son front, de son nez, de ses joues avant de prendre possession de ses lèvres, je lui murmurai, tout en lui retirant son t-shirt :

Carissa : Je suis secouriste, laisse-moi regarder !

Ce fut à son tour de sourire et de me rendre mon baiser, il retira mon t-shirt et nous avons fait l’amour dans la cuisine. Pour être honnête nous avons baptisé toutes les pièces de la maison. A cette époque tout aller bien entre nous. Mais les choses ont finalement évolué.

Je secouai la tête cela ne servait à rien, ne se ressassait les bons souvenirs avec Bryan, bien évidement il y en avait eu un paquet, mais les mauvais souvenirs aussi. Ma relation avec Bryan ne pouvait pas marcher, mais j’ai mis du temps à m’en rendre compte. J’étais persuader qu’il était le prince charmant dont je rêvais tant enfant. Mais j’avais tord, derrière cette tendresse se cachait un homme brisait et violent. Je ne me rappelle plus la raison du premier coup, c’était une raison stupide. Mais je me souviens qu’après il à pleurer en s’excusant, me racontant que son père battait sa mère et qu’il ne voulait pas faire subir ça à la femme qu’il aimait. Mais il ne c’est pas arrêter là, il y eu d’autre bleus, d’autre coup, il accuser parfois le monde violent qui nous entourait et son travail qui n’aidait pas. Je lui répéter que j’étais sa petite amie et pas un de ses suspects qu’il pouvait molester. Mais cela ne changeait rien il s’excusait se faisait pardonner et moi comme une idiote je lui pardonnais tout. J’ai étais tellement idiote et j’ai mis du temps à me rendre compte de mes erreurs, mais il m’a sauvé. Je l’ai finalement rencontré mon prince charmant, même si je dois avouer il n’est pas vraiment ce que j’imaginais. En faites il est beaucoup mieux. J’avalais une gorgée de vin tout en repensant à ma première rencontre avec l’homme avec qui j’essayais de me reconstruire.



C’était la première fois qu'il se comportait ainsi dans un lieu public. Habituellement il était toujours très doux et tendre, gardant les crises de nerfs pour la maison. Mais j’avais mis sa patience à mal et mon comportement de petite fille pourrie gâtée l’avait énervé, il m’avait attrapé le bras assez violement et j’avais du me mordre la lèvre pour ne pas crier. Se rendant compte d’où il se trouvait il me lâcha aussi tôt et lança :

Bryan : Tu ne peux pas te comporter comme ça, C.J, tu agis parfois encore comme si tu étais une petite fille.

Carissa : Je t’ai juste dit que je ne voulais pas aller boire une bière avec tes collègues, j’en ai un peu marre de les voir tout les soirs après le boulot, on pourrait passer un peu de temps ensemble.

Il avait eu l’air exaspérer et aller répondre quand son téléphone à sonner. C’était le poste de police, il me laissa en plan en plein milieu d’un parc avec tous mes achats, prétextant une urgence, j’allais donc devoir rentrer à pied. J’ai soufflé un long coup, j’étais fatiguer, j’avais eu une dure journée et Bryan venait de m’abandonner. Le parc bien que très agréable n’était pas l’endroit le plus sympathique pour se balader en talon avec des tonnes de sac de nourriture. Et ce que je craignais le plus se réalisa, après avoir parcouru une vingtaine de mètre le talon de ma chaussure déjà fragile se cassa tout simplement. Un des sacs m’échappa et le contenu se déversa :

Carissa : Et merde.

Inconnu : Attendais je vais vous aider.

Carissa : Non, c’est bon je peux me débrouiller.

Inconnu : J’en suis pas sur et ça ne me dérange pas.

Je ne répondis pas occuper à ramasser les boites qui étaient tombé, nos mains se posèrent simultanément sur une pomme et je levai pour la première les yeux vers lui. Ma première pensée fut : « Qu’est ce qu’il est beau ». Stupide non ? Et pourtant des lèvres fines, un nez droit, des yeux bleu vert dans lequel j’avais envie de me noyer. Il me tendit le fruit défendue, que je pris avec un sourire et se présenta :

Inconnu : Moi c’est Nolan, Nolan Aldren.

Carissa : Carissa Johansson. Merci M. Aldren.

Nolan : Vous pouvez m’appeler Nolan.

J’ai levé les yeux au ciel, ne voyant plus qu’en cet homme beau et serviable, un simple dragueur. Bizarrement j’avais eu envie qu’il soit différent et encore plus bizarrement j’avais pensé à Bryan qui n’aurait pas apprécié que je parle avec un homme que je ne connaissais pas.

Carissa : Merci encore, bonne journée M. Aldren.

Nolan : Carissa attend, j’ai vu ce qu’il t’a fait, tu ne mérites pas ça, tu es trop bien pour lui.

Carissa : Je vous demande pardon. Vous ne me connaissais pas, vous ne pouvais pas…

Nolan : C’est votre sourire qui vous trahie, vous n’êtes pas heureuse, un jour il pourrait…

Carissa : Stop vous ne savez pas de quoi vous parler, ne m’approchait pas. Mon petit ami est de la police et si vous continuez j’hurle !

Nolan : On sait tout les deux que vous ne le ferez pas, on sait comment il réagirait. Et ce n’est pas ce que je veux.

A ce moment là, je ne savais pas qui il était exactement, pourtant je n’avais pas peur, quand nos mains se rencontrait j’avais été comme griser totalement sous son charme. Comme s’il était la réponse à tous mes problèmes, puisqu’il était là je n’avais bientôt plus de raison de m’en faire, il avait l’air de savoir et de vouloir me protéger. Mais ce jour là je suis partie, je suis rentré chez moi et y ai passé toute la soirée quand Bryan est rentré je me suis presque jeter sur ses lèvres, je l’ai entrainer jusque notre chambre ou je lui ai demander pardon pour le comportement que j’avais eu dans l’après midi, nous avons fait l’amour, mais quand je me suis endormir ce n’était pas à Bryan que je pensais, mais à un certain Nolan Aldren dont je ne savais rien et qui pourtant avait l’air bien différent des autres, différent de Bryan. Je suis retourné au parc plusieurs fois dans l’espoir de le voir, mais en vain. Et je ne savais pas si je devais me sentir idiote de l’avoir laissé partir la première fois où idiote parce que j’avais envie de le revoir et envie qu’il se souvienne de moi. Et pourtant des mois ont passé, des coups aussi et je l’ai revu. Nous avions discuté, il savait ce que j’endurai, il n’avait pas voulu tout me dire tout de suite, mais avait finit par m’avouer qu’il était un faussaire et qu’il suivait Bryan dans le but de connaitre son ennemi, si une personne censé aurait fuit en courant, moi je suis resté. Et nous avons entamé une liaison, pour la première fois depuis longtemps, j'aimais et j’étais aimer en retour. Et plus que tout il voulait que nous partions ensemble, loin de Bryan, loin de mes peurs et cauchemars, il voulait que l’on se construise un avenir ensemble et cela tombait plutôt bien car moi aussi c’était ce que je voulais.



Pour des raisons pratique c’était toujours chez lui que nous nous retrouvions, j’avais peur de sa réaction si il apprenait que je le trompais et je craignais encore plus sa réaction le jour ou je lui dirai que je comptais le quitter. Pour Nolan ce n’était pas un problème, il savait que c’était avec lui que je voulais être et même si il avait envie que je quitte rapidement Bryan il comprenait mes peurs et me laissais le temps qui me semblait nécessaire pour partir. Enlacer dans ses bras je me sentais vivre, il passer lentement sa main sur mon dos et sur ma nuque déposant de petits baisers dans mon cou. Et si je répondais à chacun de ses baisers et à chacune de ses caresses, il me sentit peu réceptive et me demanda :

Nolan : Est-ce que tu vas bien ? Il ne t’a pas touché j’espère, sinon…

Carissa : Non, ça va en ce moment il est plutôt calme.

Ce n’était pas vraiment un mensonge, mais je préférai ne pas raconter au criminel dont j’étais tombé amoureuse que le policier qui devait l’arrêtais m’avez hurlé dessus et mis une baffe car j’avais raté son dessert préférer un cheese-cake, recette offerte par sa mère et selon elle inratable. A croire qu’il fallait une première à tout car j’avais réussi à le rater.

Carissa : Tu sais aujourd’hui j’ai perdu une patiente.

Nolan : Je suis désolé, tu veux en parler ? Il c’est passer quoi ?

Carissa : Quand on est arrivé c’était déjà trop tard, multiple blessure à l’arme blanche, elle avait perdue trop de sang. Son mari à avouer le crime, elle voulait le quitter et lui ne voulait pas qu’elle parte. J’ai entendu des flics parler, d’après eux elle était déjà venu déposer plainte contre son mari, mais elle avait finit par l’a retiré et ils sont repartis ensemble.

Nolan : Je ne laisserai jamais Bryan te… Je hais cet homme au plus au point et je te promets qu’il va payer tout ce qu’il t’a fait subir. Je t’aime C.J et tu n’as rien à craindre avec moi.

Carissa : Je sais, mais je ne peux pas lui dire que je quitte…

Nolan : Tu veux rester avec lui ?

Carissa : Non je veux partir, mais je ne lui dirai rien, je lui laisserai un mot lui disant que je veux rompre, mais je n’ai pas la force de l’affronter.

Nolan : Très bien, tu veux faire ça quand ? Toi et moi ça fait presque six mois, il n’est pas idiot, il se doute peut être de quelques choses ?

Carissa : Je ne sais pas, je veux qu’on se dépêche. Vendredi il à une partie de poker avec ses copains, il rentrera tard. Tu es d’accord ?

Nolan : Oui, plus que trois jours et on sera réunis, tu seras en sécurité on ira où tu veux, Paris, New York, Los Angeles, Saint Petersburg, Monaco…

Un frisson me parcourut, je bougeai légèrement et ajouta de l’eau chaude, histoire de me réchauffer un peu. Mais je fus pris d’un doute étais-ce à cause de l’eau qui se refroidissait que je frissonnai ou le reste de l’histoire qui me glaçai le sang. Car notre plan ne c’est pas passer comme prévue, Bryan est parti plus tôt de sa partie de poker et nous à surpris en pleine fuite. Il s’en est suivi une bagarre entre les deux hommes et Nolan à finit au poste. Il y avait une histoire de faux bond et Bryan l’a chargé, Nolan à été inculpé et condamner. Ce qui venait de se passer m’a donné le courage de rompre avec le policier. J’ai vite déménagé loin de notre ancienne maison, mais ce n’est pas réellement ça qui peut empêcher Bryan de me retrouver, après tout il est policier et il m’a bien fait comprendre qu’il pourrait me retrouver où il voulait et faire ce qu’il voulait. Il avait bientôt le droit de vie et de mort sur moi.



Je sortais de mon tout nouveau chez moi, pour aller promener Shadow au parc, lorsqu’il à fait son apparition. Bien sur je savais qu’il ne me laisserait pas tranquille aussi facilement et je savais qu’il me retrouverait sans même se fatiguer. Après tout nos deux boulots était lier et je n’avais pas changé de caserne. J’avais changé d’adresse, de numéro de téléphone et dit à mes collègues qu’on ne c’était pas quitter en bon terme. Et pourtant il était là devant chez moi à m’attendre tranquillement appuyer contre sa voiture. Il m’approcha en sifflotant :

Bryan : Shadow, vient mon chien.

Bryan m’avait offert Shadow pour mon anniversaire, mais lui et le chien ne c’était jamais entendu, peut être que l’animal comprenait ma souffrance, un jour il avait même mordu Bryan alors que celui commençait à m’hurler dessus. Quand il avait voulu frapper le chien je m’étais interposer et il c’était calmer. Shadow aboya et gronda à l’encontre du nouveau venu qu’il n’avait jamais porté dans son cœur. Tout en le caressant je lui dis :

Carissa : Tout va bien ne t’inquiètes pas. Puis à Bryan. Qu’est ce que tu fais là ? Je t’ai dit que je ne voulais plus que tu m’approches.

Bryan : Je sais, je sais, mais je veux que tu me pardonnes, je vais changer Cari je te le promets, je vais me faire soigner, tu sais que je ne veux pas être ce genre d’hommes. Je ferai ce que tu veux, mais reviens avec moi.

Si ça avait été la première fois qu’il me disait ça, je serai certainement tombé dans le panneau, mais j’avais eu le droit à ce discours pendant deux ans. Deux longues et douloureuses années où il me promettait de changer.

Carissa : Non, je ne reviendrai pas. Tu m’as fait cette promesse trop souvent et tu as trop souvent faillit. Je ne veux plus revivre ça et je ne t’aime plus.

Son regard doux changea du tout au coup, il s’approcha de moi, peut être réalisé t’il qui j’aimais maintenant. D’une voix pleine de menace il ajouta :

Bryan : C’est Aldren que tu aimes ? C’est ça ? Tu es donc idiote à ce point là, tu ne comprends pas que c’est pour me faire du mal qui c’est approcher de toi. Tu ne comprends pas qu’il devait bien se marrer pendant qu’il se tapait la salope de femme de flics qui devait l’arrêter. Et regarde où ça t’a mené. Tu es toute seule, à cause de toi il est en prison. Rien n’à changer Cari je peux faire ce que je veux de toi et maintenant je peux faire ce que je veux de lui. Les accidents en prison ça arrive souvent. Si tu vois ce que je veux dire.

J’étais resté figer, muette, terrorisé par les menaces qu’il émettait. Bien évidement je mettais poser cette question, est-ce qu’il m’utilisait pour faire souffrir Bryan et plus le temps passé plus je comprenais que cette question était stupide. Et pourtant les dires de Bryan n’était pas faux, tant qu’il était avec moi Nolan n’était pas en sécurité, alors pour le protéger, j’allais devoir le quitter.

A regret je finis par sortir de la baignoire et m’enrouler dans mon peignoir bien chaud, lentement je me séchai, en repensant à ma rupture avec Nolan. J’avais été le voir en prison ce n’était pas la première fois et à mon plus grand regret je savais que se serait la dernière. Je me souviens qu’il faisait de l’humour comme à chaque fois que je venais le voir. Il essayait de rendre la situation moins pesante pour moi, alors que j’aurai du le faire pour lui. J’ai accusé mon travail, mes relations, je lui ai dit que je voulais penser à moi, je ne pouvais lui dire la vérité, même si il s’en douter. Au du moins si il avait des soupçons sur les véritables causes de notre rupture. Je n’avais qu’une seule envie, pleuré, alors je suis partie. Cinq mois, c’est environ cinq mois plus tard que je l’ai revu il était sorti de prison et avait un point commun avec Bryan, celui de vouloir me récupérer. Et sans vraiment savoir comment ou pourquoi je suis retourné près de lui.



Il avait du s’absenter deux petites minutes pour aller chercher une bouteille de vin et m’avait le soin de surveiller la dernière phase de son repas. En faites la seule chose que j’avais à faire était de remuer de temps en temps le mélange de pates et de sauce pour ne pas que ça crame. Mais mon téléphone avait sonné et distraite j’avais plus ou moins oublié de baisser le feu, laissant le repas cramer. Ma conversation avait durée à peine une minute, mais ce fut une minute de trop. Une boule à l’estomac apparut, tandis que je regardais notre diner partir en fumée. Je le changeai rapidement de feu et essaya de faire disparaitre la fumée, en vain. Je l’entendais revenir et ma boule à l’estomac ne fit que s’accentuait.

Nolan : C’est quoi cette fumée ?

Carissa : Et bien, je… j’ai eu un petit accident… et …

Nolan : Ne me dit pas que le dîner à cramer ! Mais il y avait qu’a remuer, je t’avais dit de baisser le feu.

Carissa : Je… Je…

Je n’ai pas eu le temps de finir ma phrase que Nolan éclata de rire, il avait un visage heureux, s’avança vers moi et me prit dans ses bras, il m’embrasse et me lâcha pour se diriger vers le téléphone. Anxieuse je le regardais, me demandant qui il voulait appeler. Il se saisit de deux menus poser non loin du téléphone et toujours en souriant me demanda :

Nolan : Alors italien ou chinois ?

Je me suis senti soulager, la peur et la douleur était partie, à un moment je m’étais revu avec Bryan et j’avais imaginé sa réaction si j’avais brûler le repas.

Carissa : Chinois !

Je m’approchais de lui pour pouvoir regarder le menu et amuser il me demanda :

Nolan : Il faudra quand même que tu m’expliques comment tu as fait ton compte. C’est vrai quoi c’est quand même moi qui ai fait le plus dur ! Je suis sur que tu arriverais à oublier l’eau des pâtes si je me baladais à moitié nu dans la maison !

Carissa : Oh, ça c’est sur, parce que pas toi peut être ?

Son nez caressa tendrement le mien, puis il m’embrassa et finit par dire :

Nolan : Je sais pas j’aime bien les pâtes quand même.

Carissa : Eh…

Nolan : Bon d’accord, d’accord tu as gagner, mais pour plus de sécurité il faudra faire le test.



Aujourd’hui, je me sens heureuse, mais je sais que je ne suis toujours pas en sécurité, Bryan vient parfois me voir au travail, parfois il le fait exprès et parfois c’est à cause de nos interventions en commun. Mais je sais que Nolan et mes autres collègues sont là pour m’aider, même si les personnes connaissant la vérité sur Bryan sont rares, je sais qu’il en existe et quelque part ça me rassure. Mon estomac me tira de ma rêverie, je rejoignis ma cuisine fit chauffer un plat au micro onde et m’installa avec Shadow devant la télé. Finalement ma vie est peut être mieux que ce que j’imaginais et après tout elle ne fait que commencer…