ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE ■ 26 ans, Née le 25 Mai 1985 aux Seychelles en Afrique de l'Est
STATUT ■ Célibataire éternelle
NATIONALITÉ ■ Seychelloise
MÉTIER/ÉTUDES ■ Infirmière représentante pour le gouvernement dans les écoles secondaires concernant la sexualité. Niveau de scolarité Atteint : Maîtrise
ORIENTATION SEXUELLE ■ Hétérosexuelle à 100 %
GROUPE ■ Area 2
QUE PENSES-TU DES GENS EN UNIFORME OU/ QUEL EFFET TE FAIT DE PORTER L'UNIFORME ? ■ Hum.... terriblement sexy dont une seule envie nous passe par la tête, c'est-à-dire... le déshabiller. Pour ma part porter l'uniforme représente simplement un freinage à ma liberté d'expression. Tout le monde porte les mêmes vêtements, c'est pas original.
PARLES-NOUS D'UN MOMENT MARQUANT DE TA VIE / PARLES-NOUS DE L'INTERVENTION QUI T'AS LE PLUS MARQUÉ ? ■ L'intervention la plus marquante fut sans doute le cas d'une jeune étudiante âgée de 15 ans qui se prostituait. Fait étonnant ? Non, il se trouve que je suis confrontée chaque jour avec ce genre de situation, simplement la jeune Rebbeca ne faisait pas simplement se prostituer pour avoir un brin d'argent de poche. Non, la demoiselle traînait avec des drogués et dealer avec eux de la drogue afin de se faire accepter, avoir des amis. Encore une fois, rien d'étonnant. Toutefois, Elle vint me voir un jour pour m'annoncer qu'elle était enceinte d'un type de 43 ans et qu'elle était amoureuse de cet homme, simplement l'homme en question la contactait seulement lorsqu'il avait besoin de ses services et que le jour où il découvrait qu'elle lui causerait des ennuis et bien il s'arrangerait pour la faire disparaître. Malheureusement, la jeune fille avait attrapée le Sida, on ignore d'où vient le virus dans son cas vue les causes multiples possibles, mais je me devais d'en informer au moins ses parents. Rebbeca me supplia de ne rien dire à ses parents ni pour le bébé, ni pour la drogue, ni pour la maladie sinon elle finira à la rue. J'ai tenue ma promesse, je n'ai rien dit au risque de perdre mon métier, c'était une situation très délicate pour moi, mais je savais que je ruinerais sa vie si je le faisais. Un jour, en écoutant les nouvelles à la radio, j'entendis une nouvelle troublante '' Un corps a été retrouvé près d'une école secondaire. Il s'agit d'une jeune fille de 15 ans identifié sous le nom de Rebbeca Stevens. Une enquête est menée afin de découvrir la cause de sa mort. Aucun antécédent judiciaire...''. J'ai fermé la radio, mon coeur voulait exploser, j'ai demandé congé pour la journée.

L'origine de mon extravagance ? Que puis-je y faire il semblerait que ce côté de personnalité soit ancré dans mon sang.En fait, je suis née de l'union d'une danseuse de cabaret Seychelloise et d'un réalisateur de films américain. Or, je n'étais pas la première née, non j'ai un grand frère qui est quelque part sur cette planète à des endroits impossibles. Ma mère était folle amoureuse de mon père et il l'était sans doute à l'époque où ils habitaient aux Seychelles. Il y a toutefois un mais à cette histoire d'amour exemplaire. Le jeune couple désiraient vivre une grande aventure en pleine Amérique.En Amérique, leur vie prit une autre forme, elle était noire et lui blanc. Les rumeurs et les remarques désobligeantes parcouraient les rues à New-York. J'avais 6 ans à cette époque et je comprenais mal pourquoi le racisme existait, moi qui avait vécue dans une famille où la couleur de la peau importait peu et où on me disait que le mélange d'ethnies faisait les plus beaux enfants au monde. Oui, on me trouvait belle, une belle petite fille avait-on souvent dit à mon père. Hélas, mon père semblait avoir de plus en plus honte de se balader avec nous dans la rue, ma mère et mon père prenaient chacun leur voiture. Bientôt mon père se baladait fièrement aux bras d'une pimbêche blonde déguisée de maquillage rouge qui la vieillissait. Ce en fut trop pour ma mère qui décida de se prendre en main et de quitter mon père. Or, ils ne divorcèrent jamais,mais elle était devenue littéralement indépendante et elle m'engagea à son indépendance en me faisant laver les table du cabaret où elle travaillait jour et nuit. Je rentrais souvent avant elle et mon grand frère Sean me préparait le souper et venait me raconter ses aventures toujours trop glorifiantes pour être véritables. Je ne me pouvais pas dire qu'il était un mauvais grand frère excepté qu'il ne cessait de me dire quoi faire alors qu'il n'était ni mon père ni ma mère. Sean n'a jamais été à l'école, ma mère n'avait pas les moyens pour cela ce qui fit en sorte qu'il se trouva un boulot dans une manufacture de souliers à New-York. Puis, le monsieur commença à avoir du style, c'est pourquoi on lui demanda de devenir styliste, ce qui ne refusa pas évidemment. L'argent qu'il avait amassé était divisé en deux, un brin pour lui et sa mère et un brin pour les études de sa sœur.Contrairement aux autres enfants je ne jouait pas aux poupées, je trouvais cela beaucoup trop ringard, non je voulais des trucs beaucoup plus réels, c'est pourquoi je m'amusais à faire des coiffures à une poupée géante. Ma mère croyait que j'allais devenir coiffeuse. Non... je désirais beaucoup plus. Mine de rien j'ai toujours eu fière allure, j'étais fière de moi-même dans ce que je faisais. Au secondaire, j'ai rencontré Zoey et là..... ce fut les années les plus folles de ma vie. On jouait à bouteille avec des garçons, on fumait des cigarettes pour se penser cool, les jupes étaient beaucoup plus courtes que celles des autres filles. Pour se penser grandes, on cachait des talons hauts dans nos sacs à mains pour ne pas les montrer à nos mères et bien sûr nous mettions des kleenex dans nos soutiens-gorges. Les années passèrent, mais notre lien d'amitié n'avait guère changé. Notre mentalité non plus. On était des groupies, on suivait un band populaire du moment partout en tournée et on se saoulait la gueule comme c'est pas permis. Elle se tapait le chanteur et moi le guitariste et on se croyait amoureuse même si les types en question se tapait des tonnes de filles, on s'en fichait. Pas la peine de dire que nous avons emménagées ensemble dans le même appartement en collocation. Elle est devenue plus sage et moi.... je suis restée la même. Sans époux, sans petit ami, seulement des aventures d'un soir et infirmière à temps pleins ici à Vancouver.

Qui suis-je ? Je me trouve belle, oui c'est vrai j'ai un joli minois qui plaît à bien des garçon. Ensuite, j'ai la peau bronzée à l'année, juste assez pour faire chier toutes ces blondasses avec leur peau de lait. Non, je suis foncée et fière de l'être, je ne suis pas noire ni blanche, je suis mulâtre. Mes yeux ne sont ni noirs, ni bruns, ni même bleus, non je suis particulière, mes yeux sont verts avec des traits noisettes, c'est d'ailleurs ce qui éblouis les mecs, car chers collègues je me permet de mettre du gros mascara noir sans avoir l'air d'un zombie ou d'une droguée. Moi je suis une brise exotique. Oh en passant, j'ai pas mal confiance en moi, ce qui fait en sorte que le fait de me rabaisser afin de gâcher ma journée s'annonce franchement peine perdue. Ensuite, je n'ai qu'une pensée en tête : Carpe Diem ! Ce qui signifie en latin vis le moment présent comme s'il était le dernier et c'est bel et bien ce que je fais. Je me tape tous les mecs qui me plait et je dépense pour ce que je désire et même si je n'ai plus un sous, je trouve tout de même le moyen d'avoir ce que je désire et ça chers collègues ça s'appelle le charme ! Pour ce qui est de mes tenues, pas la peine de dire que j'aime bien mettre mes atouts en valeurs, c'est-à-dire robe moulante courte et avec un grand décolté, ainsi je peux m'assurer d'être remarquée et d'avoir l'attention de tous lorsque je parle. Oui, autant des filles que des mecs... les filles c'est parce qu'elle vont dires à leurs copines que je suis beaucoup trop provocante et ouais ! Et alors ?